Dimanche 28 Mai / 10 Juin 2012
(28 Mai 12 :
calendrier Liturgique = calendrier Julien = «Ancien Calendrier»)
(10
Juin 12 : calendrier Civil =
calendrier Grégorien = «nouveau calendrier»)
1er Dimanche de Pentecôtes
Dimanche de Tous les Saints
Veille du Carême de Pierre et Paul
Premier Dimanche de Pentecôtes.
Psaumes :
Lecture des Cathismes
depuis le Dimanche de Saint Thomas jusqu’à la Clôture de la Fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.
Matines : cathismes 2
et 3 (psaumes 9 à 23)
Vêpres : –
Ton
8.
Depuis le Dimanche de
Saint Thomas (2ème Dimanche de Pâques), commence le cycle des dimanches et
des semaines de toute l’année (Ton 1). La deuxième semaine de Pâques
correspond au Ton 1. La deuxième semaine de Pentecôtes correspond au Ton 8.
Jeûne : le dimanche n’est pas un
jour de jeûne.
Carême : veille du Carême de Pierre et Paul.
Extrait des Feuillets Liturgiques publiés par B. Le Caro (Cathédrale de Genève)
Louez Dieu dans ses Saints !
Introduction au Synaxaire
du hiéromoine Macaire de Simonos Petras (abrégée)
Les Saints vivent dans le
Christ Jésus et le Christ vit en eux.
Dans les Saints, Il répète inlassablement, jusqu’à la fin du
monde, le mystère unique de sa mort et de sa résurrection, de l’incarnation de
Dieu et de la déification de l’homme.
Sur les fresques
représentant les Martyrs et les Saints militaires – celles de certains réfectoires du Mont
Athos notamment – on constate que si les Saints ont des postures, des vêtements
et des attributs différents, ils ont à peu près tous le même visage, et ce
visage est celui du Christ. Tels sont en effet les Saints: identiques en Christ, mais infiniment
divers dans leurs caractères personnels et les conditions dans lesquelles ils
ont reproduit l’œuvre du Sauveur, dans un lieu et à un moment donnés.
Chez les Saints toutefois
cette reproduction de la
Passion du Seigneur n’est pas morne répétition. Elle est
toujours nouvelle, toujours originale, toujours unique et contribue de manière
irremplaçable à l’édification de l’Église des premiers-nés.
Le Seigneur Jésus a
ouvert la voie, Il a sauvé la nature humaine en mettant à mort dans Son propre
corps, la mort, mais il faut maintenant que chaque personne participe librement
à cette œuvre de salut.
Ce qui manque aux
tribulations du Christ, écrit Saint Paul,
je le complète dans ma chair au profit de son corps qui est l’Église (Col I,
24). Ces paroles de l’Apôtre ne signifient pas qu’il manque quoi que ce soit à
l’œuvre du Christ et à notre Rédemption, mais seulement que chacun d’entre nous
doit communier volontairement et de manière personnelle à sa Passion, pour
avoir part à l’héritage des Saints dans la lumière de Dieu (ibid.).
Unis au Christ par la foi
et la grâce, les Saints accomplissent
les œuvres du Christ (Jn XIV, 12). Habitant en eux par le Saint-Esprit, c’est
le Christ Lui – même qui accomplit par eux des miracles, convertit les païens,
enseigne les secrets de la science spirituelle, réconcilie les ennemis et donne
à leur corps la force d’affronter avec joie les plus horribles tortures; de
sorte que l’Évangile ne cesse d’être écrit jusqu’aujourd’hui par les œuvres évangéliques des Saints.
Voilà pourquoi les
Saints, proches et lointains, anciens et nouveaux, sont pour nous des guides
sûrs nous conduisant au Christ qui habite en eux.
Devenez mes imitateurs,
tout comme je le suis moi-même du Christ (I Cor XI, 1), nous disent – ils avec
saint Paul.
Si nous voulons faire
resplendir en nous l’image du Christ, nous devons donc souvent tourner nos
regards vers les Saints pour avoir des exemples
vécus et pratiques de la marche à suivre. Le peintre qui désire faire le portrait
d’une personne qu’il ne voit pas devant lui, se sert de reproductions, les
regarde attentivement, les compare pour s’en inspirer, de même nous faut – il regarder
vers les Saints, lire leurs Vies, les
comparer, pour savoir comment progresser dans la vie en Christ.
En lisant assidûment les
Vies des Saints, en vivant avec tous les Saints (Eph III, 18), en nous
promenant chaque jour dans ce jardin spirituel qu’est le Synaxaire, nous
trouverons peu à peu certains Saints qui
attirent davantage notre sympathie, notre émotion, notre affection. Ils
deviendront pour nous comme des amis intimes à qui nous aimerions confier nos
joies et nos peines, à qui nous demanderions plus spécialement le secours de
leurs prières, dont nous aimerions souvent relire la Vie, chanter les tropaires et
vénérer l’icône.
Ces amis intimes seront
pour nous une puissante consolation et des guides privilégiés sur la route
étroite qui nous mène au Christ (Mt VII,
14). Nous ne sommes pas seuls sur ce chemin et dans ce combat, nous avons avec
nous notre Mère, la
Toute-Sainte Mère de Dieu, notre Ange Gardien, le Saint dont nous
portons le nom et ces quelques amis que nous aurons choisis parmi la grande
Assemblée des témoins de l’Agneau.
Et si nous trébuchons
sous l’effet du péché, ils nous relèveront; lorsque nous serons tentés par le
désespoir, ils nous rappelleront qu’avant nous, et plus que nous, ils ont
souffert pour le Christ et goûtent désormais à la joie éternelle.
Ainsi, sur le chemin
rocailleux de cette vie, ces saints amis nous feront voir un peu de la lumière
de la Résurrection.
Cherchons donc dans les
Vies des Saints ces quelques amis intimes
et, avec tous les Saints, marchons vers le Christ.
Dans notre vie
spirituelle, nous pouvons communiquer quotidiennement avec les saints de trois
façons : en chantant leurs hymnes et leur office liturgique, en vénérant leur
icône et en lisant leur Vie dans le Synaxaire.
S’il est difficile à ceux
qui vivent dans le monde de se rendre chaque jour à l’église pour chanter les louanges
des saints, tous les chrétiens peuvent cependant chez eux, seuls ou en famille,
chanter le tropaire des Saints du jour, tous peuvent vénérer leur icône, tous
peuvent consacrer quelques instants à lire ou à relire leur Vie dans le
Synaxaire.
Toutefois, la lecture
quotidienne de ces résumés des Vies des Saints ne nous sera vraiment profitable
que si nous nous approchons d’eux avec les mêmes dispositions que lorsque nous
vénérons une icône. Si imparfaites soient-elles, les notices du Synaxaire sont,
en effet, dans le domaine du récit ce que sont les icônes dans le domaine de
l’image : elles nous rendent le saint présent et peuvent nous apporter autant
de grâce que les saintes icônes.
Tout dépend de la
simplicité de notre cœur. Ainsi, où que nous nous trouvions, quel
que soit l’état de notre
avancement spirituel, quel que soit notre désir de consacrer notre vie à Dieu,
nous trouverons dans le Synaxaire un renouvellement de nos forces et comme un
avant-goût de la vie éternelle, où tous les saints danseront avec les anges
autour du trône de Dieu en disant :
Saint, Saint, Saint est le
Seigneur le Dieu Tout-Puissant, Celui qui était, qui est
et qui vient !
(Ap IV, 8).
· Icones de la Toute
Sainte Mère de Dieu "Consolatrice des Cœurs contrits"
et "Muraille indestructible" (fête mobile le Dimanche de tous les
Saints).
·
Commémoration de notre Vénérable Père parmi les
Saints, Nikita, Evêque de Chalcédoine (9th c.).
Pentecostaire :
Dimanche de Tous les Saints.
Premier Dimanche de Pentecôtes.
Ménologion du 28 Mai :
Les Saintes Ecritures (selon le Typikon) Dimanche 28 Mai / 10 Juin 2012 :
Durant le temps ordinaire
(en dehors de la
Période Pascale du Renouveau), les Evangiles sont précédés d’une
Epître (Lettre) Apostolique (en général Apôtre Paul).
Lorsque l’Eglise célèbre
une Fête particulière (commémoration d’un Saint, Fête du Christ ou de la Mère de Dieu), une Epître et un
Evangile sont attribués à cette Fête et sont lus la veille au soir durant la Litie ou durant les Matines.
L’épître et l’évangile du jour sont lus au cours de la Liturgie du jour.
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