samedi 2 octobre 2010

Daniel de Moldavie nouveau patriarche de Roumanie

Photo : Daniel Ciobotea, métropolite de Moldavie et Bucovine, lors du 3ème rassemblement oecuménique européen, à Sibiù, en Roumanie, le 8 septembre 2007 (Photo Simon/Ciric).

Le métropolite Daniel de Moldavie a été élu mercredi 12 septembre patriarche de l’Église orthodoxe roumaine, six semaines après le décès de l'ancien patriarche Teoctist. Il a obtenu les voix de 95 membres du collège électoral écclésiastique, sur les 161 présents.
"Je suis reconnaissant au Saint-synode et au collège électoral pour leur confiance et vous assure que je vais continuer à servir l'Eglise orthodoxe comme l'avait fait l'ancien patriarche Teoctist", a-t-il déclaré aussitôt après son élection. Le sixième patriarche de l’Église orthodoxe roumaine sera installé d'ici trois semaines.
Né en 1951, Daniel Ciobotea entame son parcours théologique à Sibiu, avant de le poursuivre à la Faculté de théologie protestante de l'Université des sciences humaines à Strasbourg, où il obtient son doctorat, et à la Faculté de théologie catholique de Fribourg-en-Brisgau, en Allemagne. Une ouverture aux autres Eglises qui lui a valu certaines critiques : des affiches appelant à ne pas élire Daniel de Moldavie, car "proche des catholiques et soutenu par les francs-maçons", avaient été placardées ces derniers jours à Bucarest comme à Iasi (nord-est, chef-lieu de la Moldavie), où il enseigne depuis 1992 à la Faculté de théologie orthodoxe.
"Oecuméniste"
L'"oecuméniste" Daniel a fait ses vœux monastiques en 1987 au monastère de Sihistaria, et trois ans plus tard, a été sacré évêque vicaire de la métropole de Temisvar. En juin 1990, il est élu métropolite de Moldavie et Bucovine.
Considéré comme un très bon "manager", ce qui lui a permis de transformer son archevêché en l'un des plus prospères du pays, le nouveau primat de Roumanie a notamment créé un groupe de presse, comprenant radio, télévision et maison d'édition, ainsi qu'une société gérant les nombreuses propriétés immobilières de l'archevêché. Auteur d’un grand nombre d’écrits théologiques, le patriarche Daniel parle couramment français, allemand, anglais et italien.
L'Eglise orthodoxe, qui demeure l'institution jouissant de la plus grande crédibilité auprès des Roumains, selon tous les sondages, compte environ 19 millions de fidèles dans ce pays, soit 89% de la population.

Le projet de la nouvelle église orthodoxe et du centre culturel russes quai Branly à Paris

Nicolas Sarkozy, Président de la République Française et Dmitri Medvedev, Président de la Fédération de Russie

L’Etat vend le siège de Météo France à la Russie
08.02.2010

L'Etat va vendre l'actuel siège de Météo France à la Fédération de Russie. A la suite d'un appel d'offres lancé en octobre 2009 par le ministère du Budget, en charge de la gestion immobilière de l'Etat - opération ayant «suscité l'intérêt de nombreux investisseurs français et internationaux», indique un communiqué du ministère lundi matin - c'est la proposition assortie du prix le plus élevé émanant de la Fédération de Russie qui a été retenue. L'Etat n'en a pas précisé le montant qui serait, selon une source proche du dossier, supérieur à 60 millions d'euros.
Le bâtiment, construit pour les services de la Météorologie nationale en 1948, est situé dans le VIIe arrondissement de Paris, à l'angle du quai Branly et de l'avenue Rapp. D'une surface de près de 8 500 m², l'ensemble immobilier doit abriter «un centre spirituel et culturel qui pourrait comprendre une église et un séminaire», a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'ambassade de Russie à Paris.
Environ 430 personnes y travaillent encore en attendant que le siège de l'établissement déménage à Saint-Mandé au cours de l'année 2011, dans un bâtiment neuf qui abritera aussi l'Institut géographique national (IGN).
Le ministère du Budget précise encore que « cette vente illustre un des volets importants de la politique immobilière de l'Etat, en l'occurrence la cession de bâtiments devenus inutiles au service public », une politique qui « a rapporté près de 3 milliards d'euros au cours des cinq dernières années ».
(Leparisien.fr)

La commission de l’appel d’offres pour le projet du centre culturel russe quai Branly se réunit pour la première fois le 30 septembre

M. Vladimir Kojine, représentant du secrétariat du Président Medvedev, se rend en France afin de participer à la première réunion de la commission de l’appel d’offre international du projet du centre culturel et spirituel orthodoxe russe à Paris.
M.Victor Khrekov, attaché de presse de l’administration présidentielle a précisé que : « Cette première réunion va valider les conditions de l’appel d’offres architectural et les conditions spécifiques de la présentation des projets. Le concours devrait se dérouler en deux tours. Les résultats seront annoncés à la mi-janvier 2011.
M.Vladimir Kojine va présider la commission qui compte quinze membres dont huit représentant la Russie et sept la France.
Les membres de la commission sont M.M. A.Avdéev et F. Mitterrand, ministres de la culture des deux pays, M. Alexandre Orlov, ambassadeur de Re la Fédération de Russie en France, M. Bokov président de l’union des architectes de Russie, S.E. Marc, archevêque d’Egorievsk ainsi que plusieurs représentants de l’Eglise orthodoxe russe, de la municipalité de Paris et des associations.
Le terrain d’une superficie de 4.245 m2 se situe quai Branly. Y seront édifiés une Cathédrale orthodoxe ainsi que les locaux administratifs du diocèse des salles d’études et des hémicycles destinés au Séminaire orthodoxe de Paris, un foyer étudiant et une bibliothèque. Un grand jardin est prévu au milieu du terrain.
L’appel d’offres international doit attirer des architectes de renom ce qui permettra de mieux sélectionner le meilleur projet. Ne pourront prendre part à l’appel d’offres que les candidats en mesure de prouver leur participation antérieure à des projets identiques ainsi que leur solidité financière. Il faudra au premier tour montrer des croquis de la future Cathédrale orthodoxe qui s’insèrent au mieux dans l’environnement urbain des bords de Seine.
http://www.leparisien.fr/economie/l-etat-vend-le-siege-de-meteo-france-a-la-russie-08-02-2010-808395.php

Le Parisien

Le Nouvel Obs

vendredi 1 octobre 2010

Vendredi 18 sept / 1er octobre 2010

Lectures des Saintes Écritures  selon le Typicon :

Philippiens :   1:27 - 2:4
Marc :   2:18 - 22

Cyrille Ier, le nouveau Patriarche de Moscou et de toute la Russie

Agé de 62 ans, le patriarche de l'Eglise Orthodoxe Russe est le premier à avoir été élu après la disparition de l'URSS, en 1991.

En faisant le choix de Cyrille, métropolite de Smolensk et de Kaliningrad, 62 ans, l'Église orthodoxe russe s'est choisi un nouveau patriarche ouvert sur le monde. 711 personnes ont participé au concile, représentant les 64 pays dans lesquels cette Église compte des fidèles.
Le style est municipal : tablette, rideau, bref, l'isoloir type. Le cadre, lui, est grandiose. Rien de moins que l'immense cathédrale neuve du Christ-Sauveur de Moscou, à deux pas du Kremlin, reconstruite, à l'identique pour l'an 2000, après avoir été rasée par Staline… Élections religieuses, donc, à bulletins secrets et à majorité simple plus une voix, les 711 délégués du «concile local» dont 10 % de femmes, laïques ou moniales, convoqués après la mort d'Alexis II en décembre dernier, ont élu mardi, avec 508 voix contre 169 pour l'autre candidat, son successeur, le métropolite Cyrille de Smolensk et de Kaliningrad, 62 ans, désormais 16e patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies.
Cyrille Ier, son nom désormais, était le favori. Dimanche, il avait été pressenti et élu par l'immense majorité du collège des évêques, avec deux autres challengers, Clément, métropolite de Kalouga et Borovsk, (59 ans), et Philarète, métropolite de Minsk et Sloutsk, (73 ans). Il n'a donc pas eu trop de mal à s'imposer. D'autant que ce dernier s'est désisté dès le début du scrutin au profit du vainqueur.
Rien n'était pourtant joué, car l'homme des évêques, n'était pas, a priori, l'élu de la majorité des délégués prêtres et moines.
Les délégués laïcs, dont le rôle a été salué dans un message du président Dmitri Medvedev lu, mardi matin lors de la séance solennelle d'ouverture - ont pu faire la différence dans ce qui restera comme la première élection d'un patriarche orthodoxe russe depuis la fin du communisme.
Cyrille que tout prépare à cette charge suprême était l'un des proches du défunt patriarche. Il arrive à la première place, mûri par une expérience internationale unique pour un dignitaire orthodoxe russe et un enracinement spirituel dans la plus haute tradition religieuse de ce pays.
Il fut en effet un disciple du métropolite Nicodème, le principal artisan de la lente renaissance de l'Église russe à partir des années 1960. «La tradition ecclésiale était le fondement de la foi et le critère de la vérité» de Nicodème, rappelle son héritier dans un livre, récemment publié au Cerf, L'Évangile et La Liberté.
Autre influence décisive, l'enseignement de théologie reçu de l'archiprêtre Livery Voronov, qui a passé dix ans dans les camps staliniens. C'était «un homme discipliné dans sa pensée et ses paroles ». L'élève Cyrille a retenu la leçon.
Celui à qui certaines tendances de l'orthodoxie reprochaient sa trop grande ouverture à l'Occident n'est donc pas un libéral. Il fustige d'ailleurs cette «pensée libérale laïque» dont il voit l'influence s'étendre : «Nous voyons comment certaines églises protestantes reconnaissent les unions du même sexe, ordonnent aux ministères ecclésiaux des personnes vivant en couple homosexuel et ne condamnent pas l'avortement.» Il est également très prudent sur les adaptations théologiques et l'abandon du slavon, langue liturgique, équivalent de notre latin, peu accessible à la majorité des fidèles. Sur un plan politique, les importantes fonctions qu'il a occupées relativement jeune, ont conduit d'autres à imaginer qu'il était proche du régime. C'est oublier que son grand-père, prêtre, a terminé vagabond pourchassé parce qu'il défendait sa foi chrétienne. Que son père, prêtre également, homme de grande culture - la bibliothèque familiale comptait 3 000 ouvrages dont beaucoup interdits -, a été contraint de quitter Leningrad pour un village de campagne en raison du même combat.
Il est surtout de ceux qui, à l'école de Nicodème, ont appris à naviguer pour défendre les intérêts concrets et la survie de l'Église orthodoxe. Il a d'ailleurs cette phrase : «Les personnes intelligentes ont toujours su distinguer dans les paroles des représentants officiels de notre Église ce qui était commandé par les autorités civiles, et ce qui venait de leur propre cœur et de leur foi. Il est incontestable que des éléments de propagande étaient bien présents dans le discours des officiels orthodoxes russes lorsqu'ils allaient à l'étranger.»
Pour autant, ce même Cyrille, homme de média - il anime une émission de télévision hebdomadaire nationale où il répond en direct aux téléspectateurs et a lancé le site Internet du patriarcat de Moscou -, expliquait encore récemment à propos de la crise financière mondiale : «Ce qui est actuel, ce ne sont pas les affirmations idéologiques de Marx, mais son analyse économique. Pour réussir à dépasser la crise mondiale qui commence, il faut transformer sérieusement le modèle socio-économique actuel pour mettre plus d'accent sur la justice de l'action politique et la rendre profitable à l'ensemble de la société.»
Celui qui a poussé l'Église orthodoxe à formuler un corps de doctrine sociale (publiée en français par le Cerf-Istina en 2007) pour affronter l'ère postcommuniste ajoutait «la conception classique du socialisme est aujourd'hui tout aussi dépassée que le fondamentalisme capitaliste». Sans oublier, une forte insistance sur le «principe de non-ingérence réciproque» entre l'Église et l'État, qu'il a rappelé, mardi soir, avant d'être élu.
Cyrille est donc un chrétien convaincu. Il a désiré être prêtre dès l'enfance. Sa devise «Annoncez de jour en jour le salut de notre Dieu» est le but de sa vie. Mais son intelligence et son goût pour «ne pas suivre la mode idéologique» lui ont souvent attiré des suspicions.
Ainsi, en 1984, où ses prises de positions contre la guerre soviétique en Afghanistan - signe d'une indépendance manifeste -, lui ont tout bonnement valu d'être destitué, à seulement 38 ans, de sa première haute responsabilité. Depuis dix ans il était le recteur du séminaire et de l'académie de théologie de Leningrad, sa ville natale, aujourd'hui Saint-Pétersbourg, où il s'était fait remarquer par son souci de traduire des théologiens catholiques et où il avait attiré un nombre croissant d'étudiants.
Cinq ans plus tard, en pleine perestroïka, il est nommé au poste clé de ministre des Affaires étrangères du patriarcat de Moscou, «président du département des relations extérieures», charge qu'il mènera d'une main de maître et sur tous les continents.
Ce qui l'amènera à rencontrer un certain Joseph Ratzinger, à cinq reprises - dont trois fois depuis que Benoît XVI a été élu pape en 2005 ! Ces deux amateurs de musique classique - l'Allemand aime Mozart, le Russe, rédige en écoutant du Bach - pourraient écrire une partition inédite.
De notre envoyé spécial à Moscou, Jean-Marie Guénois (Le Figaro, France) 

jeudi 30 septembre 2010

Le grand concile orthodoxe pourrait se tenir en 2012

Le projet d’une réunion de toutes les familles de l’orthodoxie n’a jamais été aussi près de se réaliser

Le président russe Dmitri Medvedev entourés des patriarches Kirill de Moscou et Bartholomeos de Constantinople lors de la visite de ce dernier au Kremlin, le 25 mai 2010 (Photo : AFP/RIA NOVOSTI/KREMLIN/DMITRY ASTAKHOV).

La déclaration est passée quasi inaperçue. Elle est pourtant symptomatique de l’élan d’unité qui traverse actuellement le monde orthodoxe. En visite, le mois dernier, dans l’île d’Imbros – l’une des rares îles turques de la mer Égée –, le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomeos a récemment annoncé que la préparation du grand concile panorthodoxe « touchait à sa fin ».
« Au début de l’année 2011, nous aurons, dans notre centre patriarcal à Genève, sans doute l’avant-dernière réunion du comité préparatoire du concile », a précisé le primat, visiblement confiant quant à la tenue de ce rendez-vous historique, qui devrait permettre à l’Église orthodoxe, forte de ses 200 millions de fidèles, de redéfinir sa présence dans le monde.
De fait, ce fameux concile, que certains désignent ironiquement comme l’« Arlésienne de l’orthodoxie » pour railler sa lenteur, n’a jamais semblé si proche. On avance même la date de 2012. Pour autant, la prudence reste de mise. Car l’histoire a maintes fois prouvé que la mécanique conciliaire demeurait fragile et incertaine. Le dialogue s'était crispé dans les années 1990.
« Aux yeux des Orientaux, il n’y a pas eu de concile œcuménique depuis Nicée en 787 ».
Le projet d’un concile panorthodoxe, c’est-à-dire d’une « réunion officielle de toutes les familles issues du grand schisme d'Orient de 1054 », fut lancé au début des années 1960 par le patriarche œcuménique Athénagoras.
Les Églises orthodoxes se sont alors engagées à travailler ensemble et à s’accorder sur une série de sujets qui pouvaient être source de tensions entre elles – statut canonique de la diaspora, primauté du Patriarcat de Constantinople, critères d’indépendance et d’autonomie des Églises, hiérarchie entre les patriarcats. Ce dialogue avait fini par se crisper, sans pour autant s’interrompre, au cours des années 1990, conséquence de l’éclatement de l’URSS, de la difficulté des Églises de l’Est à tourner la page soviétique et de leur redéploiement sur la scène internationale.
En 1996, une violente querelle entre Moscou et Constantinople au sujet de l’Église en Estonie (1) a encore plus gravement compromis les préparatifs du concile, à tel point que les deux Églises ont rompu pendant un certain temps la communion qui les unit…
Moscou et Constantinople sont prêts à dépasser leurs rivalités.
« Ces tensions sont aujourd’hui pratiquement digérées », assure Carol Saba, porte-parole de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, qui observe depuis quelque temps « un climat d’entente très favorable entre les Églises », dû, selon lui, en grande partie au dynamisme pan orthodoxe instauré par le sommet des primats des Églises orthodoxes à Istanbul, en 2008.
En effet, les discussions préconciliaires ont repris depuis à un rythme soutenu – trois réunions en dix-huit mois ! Rien, depuis, ne semble entamer cet élan. Ce « miracle de l’unité », est le signe « de vents favorables tant sur les bords du Bosphore que sur les rives de la Moskova ».
En clair : Moscou et Constantinople sont prêts à dépasser leurs rivalités pour faire avancer la cause commune. Fin mai, le patriarche œcuménique Bartholomeos s’était ainsi rendu à Moscou pour y rencontrer longuement son homologue russe Kirill.
Difficile de prévoir l'issue de ce concile.
Plus fondamentalement, c’est tout l’échiquier orthodoxe qui a été renouvelé en l’espace de quelques années, avec l’élection d’une cascade de « jeunes » primats, souvent présentés comme des personnalités déterminées et ouvertes : Chrysostomos à Chypre (2006), Daniel en Roumanie (2007), Hieronymos à Athènes (2008), Kirill à Moscou (2009) et Irinej en Serbie(2010).
« Aujourd’hui, la conjoncture orthodoxe est clairement favorable à une meilleure coopération, analyse Carol Saba. Les Églises ont compris que la stratégie de confrontation était nuisible à tout le monde. Dans ce contexte de globalisation, de crise morale et financière, l’orthodoxie a une voix et un témoignage à faire entendre. C’est un moment béni à ne pas rater. »
Reste à savoir si ce concile ne risque pas d’être un concile « de fermeture » face au monde actuel, sous l’influence des courants antimodernistes qui traversent ces Églises, comme le craignent certains analystes interrogés… Difficile, à vrai dire, d’en prévoir l’issue.
Une chose est sûre : ce concile ne sera ni pastoral ni dogmatique. Un de ses principaux enjeux concerne plutôt l’organisation de l’Église, notamment l’organisation des diasporas – en Europe et aux États-Unis – qui aboutissent à des juxtapositions ecclésiales et administratives invraisemblables.
Rien qu’à Paris coexistent six évêques orthodoxes, relevant de six juridictions différentes !
Autre inconnue : jusqu’où l’Église russe est-elle prête à accepter la primauté d’honneur du Patriarcat de Constantinople, qui, du fait de sa position, serait l’organisateur du concile ? Moscou reprendrait certainement de fait le leadership de l’orthodoxie, quel que soit le rang que lui reconnaîtraient les décisions du concile.

(1) Deux Églises orthodoxes sont en concurrence en Estonie : l’une sous juridiction de Constantinople et l’autre – plus importante numériquement – sous celle de Moscou.

mercredi 29 septembre 2010

17/30 septembre: Sainte Sophie et ses trois filles Foi, Amour et Espérance

 

Félicitations pour leur Fête à :
 - ma si chère soeur Sophie
 - la maman de mes enfants, Sophie
 - ma nièce et filleule Nadine
 - mon autre nièce et filleule Nadia
 - ma petite cousine Véra

Les trois filles de Sainte Sophie sont
 - Foi ( = Véra en russe / = Pistis en grec)
 - Amour, Charité ( = Lioubova en russe / = Agapé en grec )
 - Espérance, Nadine, Nadia ( = Nadegda en russe / Elpis en grec )

XXIème siècle, une nouvelle ère Iconoclaste ???

Un "artiste russe", - Avdei Ter Oganian -,  a décidé de "lutter" contre ce qu'il appelle une "idolâtrie" et a entrepris de détruire des icônes orthodoxes...
Comme l'Eglise orthodoxe s'insurge contre cette pratique et que le gouvernement russe le menace, ce pauvre monsieur "a dû se réfugier" hors de russie...
Et la presse occidentale de se gargariser avec des propos démesurés et de "s'inquiéter" de l'"extrémisme" de l'Eglise Orthodoxe Russe et de la "censure" outrageante du gouvernement russe ...
Entrons-nous dans une nouvelle ère Iconoclaste ?
un iconoclaste russe détruit des icônes pour "lutter contre l'idolâtrie"
Iconoclastes
Blasphème

lundi 27 septembre 2010

nos frères et soeurs orthodoxes Serbes souffrent cruellement, ne les oublions pas.

Communiqué du lundi 27 septembre 2010

Suite aux récents troubles nous nous rendrons au Kosovo en fin de semaine !

 Il y a quelques jours les Albanais du Kosovo ont coupé les systèmes de communications téléphoniques serbes de la province. Ce sont ainsi plus de 80 000 personnes qui se sont subitement retrouvées dans un isolement total, sans pouvoir appeler un médecin ni prévenir la police…

 Le mois dernier, des émeutiers albanais ont traversé le pont de Kosovska Mitrovica pour envahir la partie serbe de la ville. Les affrontements se sont terminés dans le sang puisque des terroristes albanais ont tiré à l’arme de guerre, blessant un jeune serbe et un gendarme français.

Face à toutes ces agressions les Serbes du Kosovo tiennent bon mais tiennent seuls…

Pour palier à l’injustice dont sont victimes ces populations oubliées depuis bien trop d’années, nous nous rendrons au Kosovo dans les jours à venir afin de nous rendre compte de la situation et de ses impacts sur les habitants.
Nous allons rencontrer là-bas différents responsables locaux pour développer et mettre en place de nouveaux projets qui soient en parfaite adéquation avec leurs besoins. Des rendez-vous sont également prévus dans les enclaves afin d’optimiser notre convoi humanitaire de Noël prochain.

Vous pourrez suivre notre avancée à travers les communiqués que nous publierons sur notre site Internet dès vendredi 8 octobre.

Arnaud Borella-Gouillon et Nikola Micic

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Solidarité Kosovo
BP 1777
38220 VIZILLE
   Soutien aux Serbes du Kosovo Métochie depuis 2004 !

Ô Dieu, aie pitié de moi, pécheur ! (3x)

Ô Dieu, purifie le pécheur que je suis ! (3x)

Gloire à Toi, Ô notre Dieu ! Gloire à Toi !

Prière au Saint – Esprit

Roi du Ciel, Consolateur, * Esprit de Vérité, * Toi qui Es partout présent, et qui emplis tout, * Trésor des Biens et Donateur de Vie, * Viens, et demeure en nous, * Purifies – nous de toute souillure, * Et sauve nos âmes, Toi qui Es Bonté.

Dieu Saint, Saint et Fort, Saint et Immortel, aie pitié de nous ! (3x)

Prière

Prière des Heures

Toi qui en tous temps et à toute heure, * au ciel et sur la terre, Es adoré et glorifié, Christ Dieu,

Le Longanime, Le Riche en pitié, Le Très –Miséricordieux, *

Qui aimes les justes et Qui as pitié des pécheurs, *

Qui appelles tous les hommes au salut par la promesse des biens à venir; *

Toi, Seigneur, à cette heure, agrée aussi nos requêtes, * et dirige notre vie selon Tes commandements.

Sanctifie nos âmes, rends chastes nos corps. *

Redresse nos raisonnements, purifie nos pensées. *

Délivre-nous de toute tribulation, de tout mal et de toute douleur. *

Entoure-nous de Tes saints Anges comme d'un rempart, *

Afin que gardés par leur renfort et sous leur conduite, *

Nous parvenions à l'unité de foi et à la connaissance de Ta Gloire inaccessible, *

Car Tu es béni dans les siècles des siècles. *

Amen !


Mon Âme béni le Seigneur !